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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 10:56

 
 
    Je sens que le train c'est moi ou ma vie, mais je me tiens à l'extérieur en m'accrochant aux barres de la dernière voiture et je suis parallèle aux rails...et je m'accroche à la vie...Mais ce n'est pas moi qui la conduisait...ma vie...il y avait toujours cette dépendance, ce désir, ce besoin constant, cette absence pesante, cette douleur morale, cet enfermement de l'esprit... L'attachement. Et oui quelqu'un d'aussi faible, fragile, et hypersensible que moi ne peux pas arriver à gérer sa vie sentimentale si elle ne la contrôle jamais. Enfin plutôt, le contrôle de l'esprit, puis l'apaisement de l'esprit calme les nerfs et habitue petit à petit notre personne à tous ces poids perturbants pour le moral. Bon, je ne peux pas comparer mes actes à la philosophie de Bouddha, qui lui, a su méditer sa vie et son état d'esprit. Moi j'ai fais quoi en aimant...je suis devenue insomniaque, dépendante de la cigarette, j'ai adopté les comas éthyliques, j'ai pris des médicaments, je me suis pendue à la fenêtre, j'ai de belles cicatrices au cou, sous l'oeil, et au poignet, j'ai vécue un mois de ma vie à l'hôpital avec une minerve de merde et des pansements partout, je l'ai appelé cette personne, j'ai toujours essayé de l'appeler pendant mon mois d'hôpital. Mais quelle andouille !! En sortant de cet "asile", au lieu de passer à autre chose, je pensais toujours à cette personne, et je continuais à prendre de ses nouvelles, mais quelle conne je suis, quelle incapable, c'est minable !! Pathétique !! Enfin pas dans le sens que l'on pourrait comprendre. Je ne dis pas ça comme quoi Sherine ne méritais plus que je prenne de ses nouvelles, non, là c'est vraiment con de penser que j'ai réagis comme ça. Moi je dis que j'ai été tellement mal en point que pendant un long moment je n'ai eu que du mépris pour cette personne, oui je l'admet, pendant longtemps je me suis forcée à penser le maximum de mal d'elle dans le but de me persuader qu'elle n'en valait pas la peine. Mais au final, tout ce que j'en recevais, c'était du regret envers ce que j'avais pu penser de négatif d'elle et en plus je continuais à dépendre de cette personne. Donc j'ai réagis. Déjà, comme j'étais restée 20 minutes suspendue à la mort, j'ai eu le macabre privilège de découvrir l'horreur d'une fin de vie. Alors dès que j'ai été "libérée" de cette prison mentale(je parle de l'hôpital), j'ai eu une toute autre vision de la vie. Maintenant je peux savourer n'importe quel médiocre plaisir que la vie nous offre, je sais enfin réaliser qu'elle est bien trop courte pour la passer à se plaindre. Je la croque à pleines dents. Maintenant nous sommes en Juillet 2010, ça fait 12 mois que j'aime cette personne, que je pense à elle,que je vis pour elle. C'est à dire 1an...un an de douleur. Non !! 1an moins 3 semaines. Trois semaines de remise à moi-même. Le langage spirituel est bien plus intéressant que la conception de la souffrance. Alors j'ai travaillé le non-attachement, basé sur la destruction de toute dépendance. Ce terme ne désigne en aucun cas l'oubli total de la personne que j'aime, au contraire, je l'aime bien plus. Disons que le non-attachement, c'est une manière de broyer son égoïsme. Parce que quand on dit "je l'aime", on veut toujours avoir cette personne près de nous, recevoir constamment de ses nouvelles, être toujours sur son dos,etc...Tout cela pour acquérir à notre bonheur personnel, mais en fait-on son bonheur ? Non ! Évidemment, on ne se rend pas compte à quel point même nous sommes égoïstes envers cette personne. Parce que cette personne, elle a une vie aussi, elle a des besoins, et des envies, elle ne nous appartient pas. Alors toute l'utilité du non-attachement sera là, pour les deux personnes.
 

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