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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 20:25

 

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ATTENTION!!!!
SUPER GRAND AVERTISSEMENT DE LA MORT QUI TUE !!!!

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Aujourd'hui j'ai 20ans. Le lycée c'est terminé. Je viens de retrouver ce blog après deux ans d'abandon et... Et alors ça ne va plus! Qu'est-ce que c'est que ces articles "PAS CONTENT!! PAS CONTENT!!" que je retrouve! Alors voilà, je n'efface pas les vieilleries de ce blog car ce serait renier qui j'ai été...qui plus est, une méga colérique dégoutée de la connerie humaine. Bon pas de chance, mes années lycée ont été lourdes de mauvaises rencontres. Mais FINITO!! 

 

Du coup je vous prie messieurs, dames de ne pas lire les articles qui suivent celui-ci. Autant rester dans le présent, on y est très bien! Bien à vous.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:13

 

Pathétique!? Minable!? Ridicule!? Décevant!? Blasant!? Effrayant!? Puta*** d'Encul** !!!!?

 

La gale? C'est contagieux, le nom fait peur. Mais ce n'est rien. De l'ecsema...contagieux, qui se traîte vite.

 

Vous? De pauvres gens. Des égoistes. Des personnes non dignes de confiance. Des lâches. Des menteurs. Des enfants.

 

Moi? Contaminée, comme des centaines de milliers d'autres personnes de tous les jours. Une gale fréquente l'hiver. Mais par dessus tout...trois fois rien.


 

Je vous FAISAIS confiance (je ne sais pas pourquoi à chaque fois vous regagnez ma confiance d'ailleurs), 3 personnes au courant. Fin de journée, 29 personnes au courant. Egocentriques, petits, immatures, intolérants, infectes. Vous êtes juste déguelasses! A la seconde où vous avez entendu "contagieux", vous m'avez fuis comme la peste. Rejetée en quelques minutes, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres!! "Ouai la gale c'est dégueulasse!" "Moi j'lui fais la gueule si elle me contamine!" "J'lui parle plus!" "C'est parce qu'elle a une mauvaise hygiène de vie!" "Faut prévenir tout le monde!" "Elle est égoiste, on dirait qu'elle en a rien à foutre!" (je me suis traitée matin et soir à me niquer la peau au désinfectant 7 jours au lieu de 3 pour eux...Oo") "Encore la gastro ça va, mais la gale c'est BERK!!" Bref, passons ces imbécilités parce que là franchement on touche le fond!!!

J'ai envie de vous cracher dessus, de vous en foutre une. Je me demande pourquoi j'ai pris du recul alors que sincèrement, j'aurais du bien prendre du plaisir à contaminer des gens qui me manquent de respect comme ça.

 

En fait, ce qui me blesse ce n'est pas vos réactions et vos paroles d'une immaturité incontestable. C'est votre méchanceté. D'ailleurs, je devrais dire TA méchanceté! Car oui c'est toi la plus concernée, la personne qui m'a déçu d'inombrables fois, et en qui j'ai pourtant toujours accordé mon entière confiance. J'ai été dingue de toi toute une année à n'en plus finir. Tu n'imagines même pas combien j'ai pu t'aimer et je tiens à toi. Tu te voiles la face et t'obstines à croire que je te "mens" sans cesse. Je te respectais. J'aurais fait tout ce que tu me demandais. Je pensais à toi. Je t'adore. Jamais je n'aurais tenté de te décevoir, de te mentir, de te "prendre pour une conne", de penser le moindre mal de toi...bien que tu l'ais cru. Je t'ai tout simplement idéalisé. Comme je le fais toujours...idéaliser les gens. Je t'ai prise pour la personne que tu n'es pas. Tu ne sais même plus à qui tu peux faire confiance. Tu es parano, ou jalouse, ou je ne sais trop quoi mais tu peux franchement faire du mal à en faire peur. Tu me répugnes de ta méchanceté!

Parce que, je comprends bien encore que bon OK c'est normal, vous ne vouliez pas être contaminés, vous préfériez prendre un peu de distance (et le dire à tout le monde et me rejeter...), mais TOI, toi tu t'es foutu de ma gueule, tu as profané des paroles blessantes que j'ai toujours entendu, tu as parlé comme une gamine, tu es décevante, une véritable enfant. Comment peut-on être aussi égoiste, et égocentrique, et bête aussi, si j'puis dire!? Tu n'as pas d'humour, tu es blessante, grossière, et méchante. Tu n'est jamais en tort, la remise en question n'existe même pas pour toi. Tu m'as blessé comme jamais. Et ce n'est pas la première fois. A chaque fois je t'adore, et puis du jour au lendemain tu me sors mes 4 vérités et déballes sur moi les paroles les plus méchantes du monde.

 

-   Cette fois était la dernière fois. Je vous détourne et repars vers les personnes mûres et dignes de confiance qui vous dépassent largement. Ahah!!

 

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 22:51

 

STOP !!!

 

Allez ! Stop ! C'est fini ! Il est grand temps de rénover tout ça! L'été est passé, terminé, et je n'ai qu'une chose à dire, QUE-DU-BONHEUR !!

Pour commencer j'ai rencontré Mathilde, la fille la plus adorable de l'Univers, mûre, intelligente, généreuse, compréhensive, toujours à l'affut d'un service à rendre, artiste, enfin passons ! Citer ses multiples qualités serait bien trop long! Elle est juste la petite bouille d'amour dont je prends grands soin en ne souhaitant que son bonheur. Donc, un point positif! 

Pour continuer dans les bonnes nouvelles, en laissant le lycée et les têtes d'hypocrites que j'ai connu là-bas, j'ai retrouvé un bon équilibre qui m'a fait reprendre mes activités comme le théâtre et l'accordéon, j'ai pu respirer le grand air frais de la liberté, loin de ces charognes!! (Bien qu'à la rentrée le pire sera sûrement à venir car je les retrouve tous...) Mais je retournerai dans ce lycée la tête haute et avec un goût extrême de la vie, la "gentille qui ne s'énerve jamais et qui en prend plein la tronche parce qu'elle ne peut rien faire" est une vraie furie qui ne permettra plus à personne de se mettre en travers de son chemin. Faire la morale ne sert pas aux débiles alors ça va crier, s'exciter, et quelqu'en soit le prix, je ne me laisserai pas marcher sur les pieds!!!!!!!

Et je n'ai qu'une chose à dire à ces connards, MERDE MERDE MERDE !

Sur ce, si je vois que les articles rédigés en cette prochaine année 2012 ressemblent aux tristes premiers articles de ce blog, sachez que ça va être votre fête !! Je suis ici pour vivre, et non pour supporter des connards comme vous qui vous reconnaissez et qui fermez votre grande gueule parce que vous êtes lâches et vous attendez la rentrée pour jouer votre plus grand rôle, celui qui ne comprend jamais de quoi je parle parce que dans votre tête il est trop difficile à admettre que votre comportement envers moi a juste été infecte et interminable. D'adorables personnes ouvertes et compréhensives? NAN vous n'êtes pas cela, vous êtes des haineux!! Des connards égocentriques!! VOILA MESSIEURS DAMES!!


 

Chers visiteurs, je vous souhaite un fort bon moment, quoi que vous fassiez.

A Bientôt.

 

Mathilde d'amour ====>      bellebe^)zprfl-copie-1 

 



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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:29

 

   Effroyable mais agréable.

 

 

 

    Oh oui ! Que vous m'avez tous transformé ! Comme toi ma clope je me consume jusqu'à la moelle. Dans ces longues rues je marche, je marche, je marche, je meurs. Mon estomac se tort et me crie à l'aide. Sous le soleil qui tape je tremblote. Je suis un cadavre qui ère dans les rues. Ma vie continue mais mon corps se consume. Mon jean tombe. Ma tête tourne. Mes yeux vacillent. Je ne comprend plus rien. Autour de moi les gens passent par dizaines, courent, font du vélo, mangent assis à une terrasse. Et moi j'avance dans la foule. Je ne vois personne. Je vais perdre connaissance. Personne ne peut me regarder droit dans les yeux à ce moment-là. Je ne suis plus parmi eux. Je ne mange pas. Je ne mange plus. Je n'ai plus envie. Alors cette vaque de vertiges me porte lorsque je marche. J'ai faim. Mon ventre est vide. Mes poumons sont roussis. Mon corps crie à l'aide. Mon cou fragilisé ne me permet plus le moindre toussotement. Alors je m'étouffe. Les nausées arrivent. Puis lorsque c'est fini je me remet à marcher, ne pouvant plus rien voir en face de moi. Tout devient trouble. Si je baisse les yeux au sol, mon coeur se soulève. Je ne sens plus mes jambes. Je ne sens plus mon estomac. Mon esprit ère ailleurs. Je ne peux pas vous voir. Le chemin, je le connais. Je peux rentrer chez moi. Ce n'est pas la faim qui va me faire oublier la route. Je me sens légère. Je pourrais me ligoter avec mes bras. Je trébuche. Je me pose contre un mur. Essoufflée, j'attrape une cigarette. Huit minutes après, je reprend ma route. Rien ne sera pire que maintenant, lorsque je monte dans le bus. Le monde qu'il y a empêche le moindre courant d'air. Mais je n'ai pas la tête à me précoccoper de cela. De mon côté j'agonise. Quand je regarde ma main agrippée à la barre en fer, je m'effraie. Pour me rassurer, je lève mon autre bras, non agrippée. Mais je vois bien que lui aussi tremblote. Je transpire. Les gens ont chaud. Je meurs de froid. Au moindre arrêt du véhicule, c'est le vol plané. Quelqu'un me rattrape. Je lui présente mes excuses, puis donne l'impression que je vais très bien en me tenant bien droite. Mais mes genoux ne disent pas la même chose. Mes jambes sont tout sauf droites. Je n'entend personne. Je les sens juste s'entasser de plus en plus. Tant mieux, je ne tomberai plus. 


    Le bus arrive à mon arrêt. La porte s'ouvre. Ma faible concentration me fait louper la marche une fois sur cinq. Les gens ne se poussent pas, obstruant le passage. Ma résidence n'est pas loin. Je n'ai pas la force. Dans mon dos, le bus s"en va. Je fais trois pas devant moi. Je me laisse tomber en arrière contre la grille du parc. Je me rallume une cigarette. Je me sens mal, mais je me sens bien. Mon corps souffre mais à part ça, mon esprit va bien. Mon coeur ne pleure plus des douleurs qu'on a pu lui faire subir chaque jour(petites ou grosses), les peines d'amour, tout ce qui m'est arrivé de bien ou de mauvais durant la semaine, les gens qui me nuisent, les prises de tête, tout part dans un gigantesque néant. Je me sens bien. Je vais tomber dans les pommes mais je me sens bien. Je compare ce moment-là à tous les innombrables soirs où j'ai pleuré, toi, toi, ou bien même toi, que j'ai pleuré à trop vous avoir aimé. Ma tête est ailleurs. J'ai des crampes d'estomac. Quelques grimaces ne vaudront jamais toutes les peines morales. Je me sens tellement bien que je reste contre ce portail. Je peux me rallumer deux, cinq, huit cigarettes, je suis bien. Je pourrais bien n'effondrer, vomir mes tripes, cracher tout mon sang, aucune douleur physique n'équivaudra mes douleurs morales. 


  Comme toi ma clope, je me consume peu à peu.

 


 


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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 10:56

 
 
    Je sens que le train c'est moi ou ma vie, mais je me tiens à l'extérieur en m'accrochant aux barres de la dernière voiture et je suis parallèle aux rails...et je m'accroche à la vie...Mais ce n'est pas moi qui la conduisait...ma vie...il y avait toujours cette dépendance, ce désir, ce besoin constant, cette absence pesante, cette douleur morale, cet enfermement de l'esprit... L'attachement. Et oui quelqu'un d'aussi faible, fragile, et hypersensible que moi ne peux pas arriver à gérer sa vie sentimentale si elle ne la contrôle jamais. Enfin plutôt, le contrôle de l'esprit, puis l'apaisement de l'esprit calme les nerfs et habitue petit à petit notre personne à tous ces poids perturbants pour le moral. Bon, je ne peux pas comparer mes actes à la philosophie de Bouddha, qui lui, a su méditer sa vie et son état d'esprit. Moi j'ai fais quoi en aimant...je suis devenue insomniaque, dépendante de la cigarette, j'ai adopté les comas éthyliques, j'ai pris des médicaments, je me suis pendue à la fenêtre, j'ai de belles cicatrices au cou, sous l'oeil, et au poignet, j'ai vécue un mois de ma vie à l'hôpital avec une minerve de merde et des pansements partout, je l'ai appelé cette personne, j'ai toujours essayé de l'appeler pendant mon mois d'hôpital. Mais quelle andouille !! En sortant de cet "asile", au lieu de passer à autre chose, je pensais toujours à cette personne, et je continuais à prendre de ses nouvelles, mais quelle conne je suis, quelle incapable, c'est minable !! Pathétique !! Enfin pas dans le sens que l'on pourrait comprendre. Je ne dis pas ça comme quoi Sherine ne méritais plus que je prenne de ses nouvelles, non, là c'est vraiment con de penser que j'ai réagis comme ça. Moi je dis que j'ai été tellement mal en point que pendant un long moment je n'ai eu que du mépris pour cette personne, oui je l'admet, pendant longtemps je me suis forcée à penser le maximum de mal d'elle dans le but de me persuader qu'elle n'en valait pas la peine. Mais au final, tout ce que j'en recevais, c'était du regret envers ce que j'avais pu penser de négatif d'elle et en plus je continuais à dépendre de cette personne. Donc j'ai réagis. Déjà, comme j'étais restée 20 minutes suspendue à la mort, j'ai eu le macabre privilège de découvrir l'horreur d'une fin de vie. Alors dès que j'ai été "libérée" de cette prison mentale(je parle de l'hôpital), j'ai eu une toute autre vision de la vie. Maintenant je peux savourer n'importe quel médiocre plaisir que la vie nous offre, je sais enfin réaliser qu'elle est bien trop courte pour la passer à se plaindre. Je la croque à pleines dents. Maintenant nous sommes en Juillet 2010, ça fait 12 mois que j'aime cette personne, que je pense à elle,que je vis pour elle. C'est à dire 1an...un an de douleur. Non !! 1an moins 3 semaines. Trois semaines de remise à moi-même. Le langage spirituel est bien plus intéressant que la conception de la souffrance. Alors j'ai travaillé le non-attachement, basé sur la destruction de toute dépendance. Ce terme ne désigne en aucun cas l'oubli total de la personne que j'aime, au contraire, je l'aime bien plus. Disons que le non-attachement, c'est une manière de broyer son égoïsme. Parce que quand on dit "je l'aime", on veut toujours avoir cette personne près de nous, recevoir constamment de ses nouvelles, être toujours sur son dos,etc...Tout cela pour acquérir à notre bonheur personnel, mais en fait-on son bonheur ? Non ! Évidemment, on ne se rend pas compte à quel point même nous sommes égoïstes envers cette personne. Parce que cette personne, elle a une vie aussi, elle a des besoins, et des envies, elle ne nous appartient pas. Alors toute l'utilité du non-attachement sera là, pour les deux personnes.
 

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 14:12

Article rédigé à l'hopital en Mars 2010.

 

 

She****

 

Ne voulant plus de ton indifférence, j'ai tenté de me suspendre à l'infini. Au bout de cette corde mes tympans sifflaient, des vagues de couleurs défilaient devant mes yeux. Mais je ne mourrais pas, je souffrais, j'étouffais. La mort me refermait ses portes tandis que mon corps se balançait sous la fenêtre. Puis quand j'ai réalisé que les minutes passaient et que mon cou ne craquerait jamais, j'ai cédé. Plus je souffrais de la corde qui brûlait ma peau, plus mon corps devenait totalement hors-contrôle. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai renoncé dans les dernères secondes. Mes pieds se balançaient en tous sens et allaient cogner la bévitré, au niveau de mes jambes pendantes.

Puis mes parents...le SAMU...l'ambulance...les interminables mois d'hopital...les piqûres...les entretiens...la famille en pleurs...les médicaments...le bandage...

 

En valais-tu seulement la peine ?

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 02:23

Bonjour. Bonsoir. Bon appétit. Bonne nuit. Que dire lors d'un commencement ?

 

- Hypersensible.

- Accordéoniste (vite fait quoi hein!)

- Attentionnée.

- Apraxie motrice. (mes yeux partent en cacahuètes dès que je veux regarder un truc, c'est top!)

- Flemmarde.

- Théâtre. (vite fait aussi, 2ans c'est tout, cool les précisions hein?)

- Fumeuse.

- Attirances féminines.

- et cetera...

 

Nous ne sommes pas sur un site de rencontre. Peu de gens verront ce blog. Mais je me permet d'inscrire ces certains traits de caractère parce que les quelques uns qui lisent ce blog vont penser que des fois je me plains trop, parfois que je déraille, d'autres qu'on a du mal à me suivre. Suivant les articles tout change. Je peux déprimer comme je peux exprimer ma joie de vivre. Je peux parler de Bouddhisme comme je peux mettre en ligne un titre de jazz manouche, je peux dire qu'il faut croquer la vie à pleine dents et deux semaines après dire que je veux crever, je peux mettre un clip de rap ou de reggae comme je peux mettre un titre d'Astor Piazzolla ou de violons tziganes.

La vérité c'est que je ne sais pas ce que vaux. Je me tente à tout : l'accordéon, le théâtre, la danse, la littérature, la communication graphique, la photo, et j'en passe ! La vérité est sûrement que je me recherche parmis tous ces intérêts. Mais au moins j'aime !! J'aime !! J'aime m'ouvrir aux multiples plaisirs de la vie !! J'ai des tas de goûts différents les uns des autres.

 

Mais j'ai un énorme problème... Je ne suis moralement pas solide, un petit coeur extrêmement fragile et une tête pleine de farfouillis entremêlés. Je me dévalorise souvent, depuis des années. Je sens toujours que je ne sais rien faire correctement, que je n'ai aucune capacité en rien. Je fais tout, tout, tout de travers (c'est aussi un peu ce qu'on me rabache depuis que j'suis petite) !! En cours je suis considérée comme le souffre douleur, c'est constament  "Tiens j'me fais chier, j'vais cracher sur Victoire", car j'ai une génération où la méchanceté est une forme d'humour et les rumaurs un passe-temps. Je suis toujours en train de faire de l'auto-dérision, et je sais différencier la taquinerie de la méchanceté. Pour ceux que je vois tous les jours, tout ce qui peut être blessant est une manière de les remettre en valeur, ou alors ils sont vraiment cons et trouvent réellement ça drôle.

 

***

Sur ce blog je ne tiens pas à seulement me lamenter mais il se trouve qu'en ce moment je suis dans la phase "perdue dans un lycée de connards". Un moment où l'estime de soi part en vacances.

***

 

Sentimentalement, ça a toujours été un échec. Je m'attache très vite et deviens dépendante de la présence de certaines personnes. A préciser aussi, je suis attirée par les filles. Et je ne dis pas ça comme une ado qui dirait à tout le monde qu'elle est "bi" parce qu'elle a embrassé une fille ou qu'elle l'a trouvé jolie. J'ai déjà eu des relations sexuelles avec des garçons, d'autres qui me disent que je leur plais, etc...mais pour ma part, je n'ai jamais rien ressenti pour l'un d'eux, envers les garçons, la limite a toujours été l'amitié, elle peut être très forte mais je ne serai JAMAIS attirée sentimentalement ou physiquement par un homme. Le corps masculin ne m'a jamais fait le moindre effet. Alors que depuis petite, j'étais déjà attirée physiquement par les filles de ma classe, puis j'ai eu 14ans, j'ai été en colo, et c'est là que tout a commencé. Elle s'appelait Eléonore. Elle était brune, bouclée aux cheveux courts, mâte, elle chantait merveilleusement bien, sa voix était douce...Bref bref bref !! On est rentré de colo, je pensais toujours à elle, je n'avais jamais aucune nouvelle, j'ai commencé à fantasmer, j'ai souffert de son manque d'intérêts sur moi, l'année qui suivait je me posais donc des questions sur mes attirances, voilà maintenant en 3ans, à chaque fois que je déprimais, que j'avais un chagrin, que je m'attachais trop, c'était pour une filles. CESSE DE JUSTIFICATIONS JE SUIS LESBIENNE POINT.

 

Les moments important qui ont marqué ma vie seront inscrits sur ce blog. Non parce que je veux l'afficher à ceux qui le verront, mais parce que je ne veux rien oublier et ce blog sera le moyen le plus sûr de ne pas perdre les précieux souvenirs, aussi gaïes ou tristes qu'ils soient.

 

PS : Je vous préviens que la majorité des articles sera mes échecs sentimentaux et mes chagrins amoureux, donc si ça vous saoule vous êtes prévenus. Moi je veux juste garder mes textes au frais, enfin au chaud, enfin les garder quelque part quoi, pour me dire dans 10ans qu'ado j'étais vraiment chiante! 

 

 

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