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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:13

 

Pathétique!? Minable!? Ridicule!? Décevant!? Blasant!? Effrayant!? Puta*** d'Encul** !!!!?

 

La gale? C'est contagieux, le nom fait peur. Mais ce n'est rien. De l'ecsema...contagieux, qui se traîte vite.

 

Vous? De pauvres gens. Des égoistes. Des personnes non dignes de confiance. Des lâches. Des menteurs. Des enfants.

 

Moi? Contaminée, comme des centaines de milliers d'autres personnes de tous les jours. Une gale fréquente l'hiver. Mais par dessus tout...trois fois rien.


 

Je vous FAISAIS confiance (je ne sais pas pourquoi à chaque fois vous regagnez ma confiance d'ailleurs), 3 personnes au courant. Fin de journée, 29 personnes au courant. Egocentriques, petits, immatures, intolérants, infectes. Vous êtes juste déguelasses! A la seconde où vous avez entendu "contagieux", vous m'avez fuis comme la peste. Rejetée en quelques minutes, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres!! "Ouai la gale c'est dégueulasse!" "Moi j'lui fais la gueule si elle me contamine!" "J'lui parle plus!" "C'est parce qu'elle a une mauvaise hygiène de vie!" "Faut prévenir tout le monde!" "Elle est égoiste, on dirait qu'elle en a rien à foutre!" (je me suis traitée matin et soir à me niquer la peau au désinfectant 7 jours au lieu de 3 pour eux...Oo") "Encore la gastro ça va, mais la gale c'est BERK!!" Bref, passons ces imbécilités parce que là franchement on touche le fond!!!

J'ai envie de vous cracher dessus, de vous en foutre une. Je me demande pourquoi j'ai pris du recul alors que sincèrement, j'aurais du bien prendre du plaisir à contaminer des gens qui me manquent de respect comme ça.

 

En fait, ce qui me blesse ce n'est pas vos réactions et vos paroles d'une immaturité incontestable. C'est votre méchanceté. D'ailleurs, je devrais dire TA méchanceté! Car oui c'est toi la plus concernée, la personne qui m'a déçu d'inombrables fois, et en qui j'ai pourtant toujours accordé mon entière confiance. J'ai été dingue de toi toute une année à n'en plus finir. Tu n'imagines même pas combien j'ai pu t'aimer et je tiens à toi. Tu te voiles la face et t'obstines à croire que je te "mens" sans cesse. Je te respectais. J'aurais fait tout ce que tu me demandais. Je pensais à toi. Je t'adore. Jamais je n'aurais tenté de te décevoir, de te mentir, de te "prendre pour une conne", de penser le moindre mal de toi...bien que tu l'ais cru. Je t'ai tout simplement idéalisé. Comme je le fais toujours...idéaliser les gens. Je t'ai prise pour la personne que tu n'es pas. Tu ne sais même plus à qui tu peux faire confiance. Tu es parano, ou jalouse, ou je ne sais trop quoi mais tu peux franchement faire du mal à en faire peur. Tu me répugnes de ta méchanceté!

Parce que, je comprends bien encore que bon OK c'est normal, vous ne vouliez pas être contaminés, vous préfériez prendre un peu de distance (et le dire à tout le monde et me rejeter...), mais TOI, toi tu t'es foutu de ma gueule, tu as profané des paroles blessantes que j'ai toujours entendu, tu as parlé comme une gamine, tu es décevante, une véritable enfant. Comment peut-on être aussi égoiste, et égocentrique, et bête aussi, si j'puis dire!? Tu n'as pas d'humour, tu es blessante, grossière, et méchante. Tu n'est jamais en tort, la remise en question n'existe même pas pour toi. Tu m'as blessé comme jamais. Et ce n'est pas la première fois. A chaque fois je t'adore, et puis du jour au lendemain tu me sors mes 4 vérités et déballes sur moi les paroles les plus méchantes du monde.

 

-   Cette fois était la dernière fois. Je vous détourne et repars vers les personnes mûres et dignes de confiance qui vous dépassent largement. Ahah!!

 

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:29

 

   Effroyable mais agréable.

 

 

 

    Oh oui ! Que vous m'avez tous transformé ! Comme toi ma clope je me consume jusqu'à la moelle. Dans ces longues rues je marche, je marche, je marche, je meurs. Mon estomac se tort et me crie à l'aide. Sous le soleil qui tape je tremblote. Je suis un cadavre qui ère dans les rues. Ma vie continue mais mon corps se consume. Mon jean tombe. Ma tête tourne. Mes yeux vacillent. Je ne comprend plus rien. Autour de moi les gens passent par dizaines, courent, font du vélo, mangent assis à une terrasse. Et moi j'avance dans la foule. Je ne vois personne. Je vais perdre connaissance. Personne ne peut me regarder droit dans les yeux à ce moment-là. Je ne suis plus parmi eux. Je ne mange pas. Je ne mange plus. Je n'ai plus envie. Alors cette vaque de vertiges me porte lorsque je marche. J'ai faim. Mon ventre est vide. Mes poumons sont roussis. Mon corps crie à l'aide. Mon cou fragilisé ne me permet plus le moindre toussotement. Alors je m'étouffe. Les nausées arrivent. Puis lorsque c'est fini je me remet à marcher, ne pouvant plus rien voir en face de moi. Tout devient trouble. Si je baisse les yeux au sol, mon coeur se soulève. Je ne sens plus mes jambes. Je ne sens plus mon estomac. Mon esprit ère ailleurs. Je ne peux pas vous voir. Le chemin, je le connais. Je peux rentrer chez moi. Ce n'est pas la faim qui va me faire oublier la route. Je me sens légère. Je pourrais me ligoter avec mes bras. Je trébuche. Je me pose contre un mur. Essoufflée, j'attrape une cigarette. Huit minutes après, je reprend ma route. Rien ne sera pire que maintenant, lorsque je monte dans le bus. Le monde qu'il y a empêche le moindre courant d'air. Mais je n'ai pas la tête à me précoccoper de cela. De mon côté j'agonise. Quand je regarde ma main agrippée à la barre en fer, je m'effraie. Pour me rassurer, je lève mon autre bras, non agrippée. Mais je vois bien que lui aussi tremblote. Je transpire. Les gens ont chaud. Je meurs de froid. Au moindre arrêt du véhicule, c'est le vol plané. Quelqu'un me rattrape. Je lui présente mes excuses, puis donne l'impression que je vais très bien en me tenant bien droite. Mais mes genoux ne disent pas la même chose. Mes jambes sont tout sauf droites. Je n'entend personne. Je les sens juste s'entasser de plus en plus. Tant mieux, je ne tomberai plus. 


    Le bus arrive à mon arrêt. La porte s'ouvre. Ma faible concentration me fait louper la marche une fois sur cinq. Les gens ne se poussent pas, obstruant le passage. Ma résidence n'est pas loin. Je n'ai pas la force. Dans mon dos, le bus s"en va. Je fais trois pas devant moi. Je me laisse tomber en arrière contre la grille du parc. Je me rallume une cigarette. Je me sens mal, mais je me sens bien. Mon corps souffre mais à part ça, mon esprit va bien. Mon coeur ne pleure plus des douleurs qu'on a pu lui faire subir chaque jour(petites ou grosses), les peines d'amour, tout ce qui m'est arrivé de bien ou de mauvais durant la semaine, les gens qui me nuisent, les prises de tête, tout part dans un gigantesque néant. Je me sens bien. Je vais tomber dans les pommes mais je me sens bien. Je compare ce moment-là à tous les innombrables soirs où j'ai pleuré, toi, toi, ou bien même toi, que j'ai pleuré à trop vous avoir aimé. Ma tête est ailleurs. J'ai des crampes d'estomac. Quelques grimaces ne vaudront jamais toutes les peines morales. Je me sens tellement bien que je reste contre ce portail. Je peux me rallumer deux, cinq, huit cigarettes, je suis bien. Je pourrais bien n'effondrer, vomir mes tripes, cracher tout mon sang, aucune douleur physique n'équivaudra mes douleurs morales. 


  Comme toi ma clope, je me consume peu à peu.

 


 


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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 14:12

Article rédigé à l'hopital en Mars 2010.

 

 

She****

 

Ne voulant plus de ton indifférence, j'ai tenté de me suspendre à l'infini. Au bout de cette corde mes tympans sifflaient, des vagues de couleurs défilaient devant mes yeux. Mais je ne mourrais pas, je souffrais, j'étouffais. La mort me refermait ses portes tandis que mon corps se balançait sous la fenêtre. Puis quand j'ai réalisé que les minutes passaient et que mon cou ne craquerait jamais, j'ai cédé. Plus je souffrais de la corde qui brûlait ma peau, plus mon corps devenait totalement hors-contrôle. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai renoncé dans les dernères secondes. Mes pieds se balançaient en tous sens et allaient cogner la bévitré, au niveau de mes jambes pendantes.

Puis mes parents...le SAMU...l'ambulance...les interminables mois d'hopital...les piqûres...les entretiens...la famille en pleurs...les médicaments...le bandage...

 

En valais-tu seulement la peine ?

 

 

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